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Peut-être que j'ai dormi

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Sur scène, une chaise et un micro sur pied, quelques accessoires, des bribes d’objets au sol, des restes de costumes de music-hall, suspendus, comme oubliés ou en attente eux aussi. Un accordéon blanc, un seau. Ainsi commence Peut-être que j’ai dormi.

Avant que le public n’entre, avant que les portes ne se ferment, que les lumières ne s’éteignent et que chacun tente d’y voir mieux dans le noir ; Albertine Lumière apparait dans la pénombre du théâtre, elle s’adresse au régisseur, répète les gestes, les mots, elle attend. Ce soir, elle jouera « Miss Gariguette ramène sa fraise », mais pour l’heure, elle se prépare à ce rendez-vous pas comme les autres, avec les autres, refaisant le monde, son monde dans les derniers instants qui la séparent de l’entrée du public.

Au cœur de cette attente, comme une réponse à un monde trop sérieux, une autre parole a lieu. On pourrait dire un one-woman show d’avant le show.

Quel est le lieu d’absence qui nous lie aux autres ? Quelle place donne-t-on à notre part manquante ? Que nous laisse les racines d’une terre qui nous a vu naitre ?

Le théâtre nait dans cet entre-deux, où comme dans la vie, tout peut basculer d’un moment à l’autre.

De et avec : Valérie Vinci     /     Musique : Peter Chase    /     Durée 1h15

Dossier ici :
La Majeure Compagnie
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